● nom : Keegan.
● prénom(s) : Capryce Reese.
● surnom(s) : Cap' le plus souvent
● âge : Dix neuf ans.
● date et lieu de naissance : Vingt-Neuf Octobre Mille Neuf Cent Quatre-Vingt Douze
● casier judiciaire : Tapage nocturne c'est dans ton casier ?
● statut : Célibataire.
● activité(s) actuelle(s) : Etudiante en littérature à Harvard, option journalisme.

+ Sociable, Intelligente, Drôle, Extravertie, Charmeuse, Franche, Travailleuse, Réaliste
- Insolente , Méfiante , Pessimiste, Manipulatrice, Arrogante, Méprisante, Casse-cou, Agressive,

☆ bonjour mon coco, n'aie pas peur, approche. on est seul mais d'abord, dis-moi d'où tu viens et je te dirais qui tu es : J’ai toujours habité à Boston, née dans les quartiers les plus chics, fille de parents friqués. Fille à son papa ou à sa maman ? Pas vraiment non. J’entretiens une relation assez complexe avec mes parents. Certains se plaignent que leurs parents n’acceptent pas le fait qu’ils grandissent, qu’ils continuent toujours à les traiter comme des enfants, moi c’est l’inverse, je leur ai toujours reproché au fond de moi cette distance et cette indépendance qu’ils ont laissé dès le départ. Ma mère n’avait pas prévu mon arrivée donc ma conception fut accidentelle. Ca ne m’étonne pas qu’elle n’ai pas fait d’autre enfant après moi puisqu’elle avait déjà du mal à me caser dans son emploi du temps de procureure un peu trop chargé. Je dirai même qu’elle n’arrivait pas à m’y caser du tout. Elle engageait des personnes pour s’occuper de moi mais les renvoyait dès qu’elle constatait que je m’y attachais un peu trop. Quant à mon père, son boulot de chirurgien en neurologie lui prenait surement quatre vingt dix huit pourcents de son temps. J'avais deux parents rongés par le stress de leur travail et je les regardais se détruire mutuellement, chacun reprochant à l'autre de ne pas m'accorder assez d'importance. Mais ils étaient aussi coupable l'un que l'autre. Je ne manquais de rien matériellement, destinée à faire de brillantes études, dans les universités les plus prestigieuses. J’étais plutôt douée en cours même si mon comportement laissait à désirer.
Je ne suis pas passé à côté de ce que vous appelez les mauvaises fréquentations. Les personnes avec lesquels tu oublis plus au moins les morosités de ta misérable petite vie d’adolescent oublié en t’imprégnant de gourmandes substances que les enfants pas très sages s’amusent à consommer. Les mauvaises fréquentations pour nous, c’était les autres. Ceux qui avaient eu l’intelligence de se préserver de leur autodestruction.
Droit ou médecine. Chacun essayant de m’influencer à sa façon, mon père et ma mère ne manquaient pas une seule occasion pour faire en sorte que mon choix se porte vers leurs métiers respectifs. C’était comme une sorte de compétition, de quel côté j’allais me ranger en fonction du choix que j’allais faire. Mais je n’avais évidement pas envie de finir comme eux. J’ai finalement opté pour des études de journalisme à Harvard. Pourquoi ? D’abord pour éviter de leur faire plaisir, mais surtout car ça me plaisait bien.

☆ très bien, tout est parfait, comment vis-tu en ce moment ? plutôt boston de jour ou de nuit ? as-tu rencontré l'âme sœur ? : J’essaye d’être présente un maximum en cours, même quand les réveils de lendemain de soirée sont souvent difficiles. Non pas pour faire mon étudiante modèle, mais surtout pour éviter de me retrouver dans la merde avec le retard que je risque de prendre. J’y ai déjà goûté et ce n’est franchement pas confortable comme situation. J’ai du mal à m’auto priver de sorties et encore moi à en refuser donc j’essaye plus ou moins de combattre mon côté bordélique un maximum pour continuer à assurer mes études à côté. Car oui, j’aime réussir mais j’aime surtout gagner. Je pense que les gens me considèrent comme quelqu'un de sociable, peut être un peu trop sans gène, désagréable et méprisante mais j’aime ça. Il m’arrive d’être agressive et casse-cou mais c’est surement car j’ai toujours trainé avec des mecs. Je n’ai jamais réellement apprécié les filles. Sauf quelques exceptions, je les ai toujours trouvé trop sournoises, mauvaises mais surtout vulnérables et pas assez fortes. J’ai du mal à les trouver intéressantes mais je fais souvent en sorte de plus au moins m’entendre avec elle. Non, je ne parle pas comme un mec, je suis juste véridique. Après tout je n’ai jamais dit que je n’étais pas mauvaise.. Enfin bref passons.
L’âme sœur ? C’est quoi ce vocabulaire ? J’ai l’impression d’entendre ma grand-mère. Je ne suis jamais tombé amoureuse. J’ai eu des relations plus au moins longues, fusionnels et passionnés, j’ai déjà pleuré pour un mec quand j’étais au collège et surement même au lycée mais ce n’était pas vraiment de l’amour. Je pense que c’étais plus alimenté par le sexe. J’ai apprécié de nombreux garçons, mais ils ont tous finis par me décevoir chacun à leur manière. Et puis je finis souvent par me lasser aussi. Ca vient surement du fait que je suis assez instable. J’aime le changement et la nouveauté, la routine me rend très vite malade. Je tiens énormément à mon indépendance. Du coup, lorsque j’ai le pressentiment que je commence à dépendre de quelqu'un je mets fin à la relation. Je prends énormément de risques tout les jours, pour toutes sortes de conneries, mais ce risque là, jamais. Donc non, je n’ai pas encore trouvé l’âme sœur. Mon type d’âme sœur à moi pour l’instant, c’est un mec marrant avec qui je peux m’amuser au lit. Et comme je m’arrange toujours pour trouver une personne qui à la même vision des choses que moi, on ne fait pas trop de dégâts. Donc oui, j’apprécie les salauds, ils ne sont jamais bien compliqués.

☆ si je te dis argent, sexe, drogue, tu me réponds quoi ? vas-y, tu peux me dire tout ce qui te passe par la tête : Merci Papa Maman pour le compte bancaire régulièrement mis à jour. Je n’ai j’ai jamais essayé d’arrêter pour constater le résultat mais je dois surement être dépendante au shit. Je me défonce souvent, mais rarement seule. D’ailleurs je ne suis jamais seule. Avec moi c’est plus « mieux vaut être mal accompagné que seul » . Je ne supporte pas la solitude. Les coups d’un soir ? La base. Mais je préfère avoir un partenaire régulier, un sexfriend c’est beaucoup plus marrant et puis on peut l’appeler quand on veut. Quoique c’est marrant de s’envoyer en l’air à moitié bourrée avec un bel inconnu.

☆ heureusement qu'avec moi tu es bavard, sinon tu te vois comment dans dix ans ? : Je me projette rarement dans le futur, vivant surtout au jour le jour. Faut laisser agir ce maudit destin tout seul sans se poser de questions. Mais maintenant que l’on me pose la question, pourquoi pas rédactrice en chef d’un grand magazine, surement folle amoureuse d’un salop ou encore dépressive et toxico. Aucune idée. merci beaucoup mon chou, tout est bon, j'te laisse tranquille.

● tabac : oui. ● weed : oui. ● shit : oui. ● cocaïne : Non ● autres drogues : non - ● alcool : oui. ● régime : Aucun ● handicap/maladies : Mes parents m'envoyaient chez le psy' au lycée, surement pour avoir la conscience tranquille mais sinon rien à signaler.