● nom : o'brian ● prénom(s) : calypso michelle ● surnom(s) : cal ● âge : vingt ans ● date de naissance : 03 novembre 1991 (scorpion) ● lieu de naissance : Boston, Massachusetts ● casier judiciaire : vierge ● état civil : célibataire. ● activité(s) actuelle(s) : étudiante en droit à harvard et serveuse au starbucks coffee.

+ adorable, tolérante, polie, travailleuse, ambitieuse, volontaire, intelligente, amusante, créative.
- froide et insensible en apparence, susceptible, sensible, jalouse, maladroite, peu tactile, solitaire (par habitude), têtue.

C’est à Boston dans l’Etat du Massachusetts que j’ai vu le jour, née de l’union d’un père irlandais et d’une mère philippino-américaine. D’après ma grand-mère, du sang indien coulerait également dans mes veines, mais mon père m’a dit un jour qu’elle aimait inventer toute sorte de choses. Dans tous les cas, j’ai toujours pensé que toutes ces origines réunies en moi étaient la source de ma tolérance et de mon ouverture face au monde. Je suis fière d’être à la fois irlandaise, philippine et américaine, de pouvoir m’exprimer couramment dans ces trois langues. Je ne remercierai jamais mes parents de m’avoir offert ces possibilités. Pourtant…
Ma vie n’a jamais été un « long fleuve tranquille » comme certains le disent parfois. En réalité, j’ai perdu mon père alors que je n’avais que dix ans. Mon enfance n’avait déjà pas été facile : nous n’avions que très peu d’argent pour payer le loyer et subvenir à nos besoins. Mon père travaillait plus dur que n’importe qui pour ramener de quoi nous nourrir, il avait du mérite. Il n’était pas comme ces fils de riche qui n’en foutaient pas une du matin au soir. Lui, c’était mon modèle, mon héros et peut-être même mon idéal masculin ; après tout, c’est le cas pour la plupart des fillettes, n’est-ce pas ? Quand cet idéal s’est éteint après un arrêt cardiaque, tout mon monde s’est écroulé. Ma mère, qui ne travaillait pas, fût forcée de trouver un « job » pour m’élever. Et quel job… La prostitution ne fut jamais la solution. Nous étions encore plus pauvre qu’auparavant et j’avais perdu ma joie de vivre. C’est à ce moment-là que les choses empirèrent pour moi.
Après la mort de mon père, je commençai à être victime de brimades. Parce que j’étais pauvre et que ma mère était devenue alcoolique. Parce que j’étais reléguée au rang d’« orpheline » ou de fille de prostituée, de pute. Ce qui était étrange au final, c’est que tous mes camarades étaient dans la même situation que la mienne. Leurs parents étaient chômeurs, alcooliques ou encore drogués. Ils ne valaient pas mieux. Mais dans les yeux de mes camarades, j’étais devenue la cible idéale : j’étais tombée de mon petit paradis en enfer, moi qui avais eu un aperçu de ce qu’était le bonheur. Et pour ça, il fallait me faire payer. Alors on me frappa, on m’insulta moi autant que ma mère, on me fit comprendre que je n’étais pas digne de vivre. Peu de temps après ça, je perdis l’usage de la parole. Enfin, en quelques sortes. En fait, ces brimades et les blessures qu’elles m’infligeaient s’étaient transformées en un traumatisme, puis en mutisme. J’avais peur de voir les choses empirer si j’ouvrais la bouche. Alors je me taisais et je me terrais dans mon coin à la moindre occasion. Mon professeur à l’époque s’était bien rendu compte du problème, mais il n’avait rien fait pour le régler. Il fallut attendre ma rentrée en sixième, où enfin un professeur tenta de faire changer les choses. Il eut le bonheur de rencontrer ma mère dans sa période de sobriété et lui fit comprendre qu’elle devait m’amener chez un psychologue pour m’aider. Ma mère le fit sans se faire prier, car elle était soucieuse de mon état également. J’aime profondément ma mère et je sais que c’est réciproque, ne vous méprenez pas sur ce point. Je sais qu’elle est devenue ce qu’elle est par dépit, chagrin et nécessité. Elle n’a toujours voulu que mon bien et c’est pourquoi je continue de la protéger aujourd’hui encore, bien qu’elle soit revenue dans le droit chemin depuis.
Mes séances chez le psychologue m’aidèrent effectivement et après quelques mois, je fus capable de reparler et de reprendre confiance en moi. Je n’avais plus peur de tenir tête à mes bourreaux et j’eus même le courage et la bonté de leur pardonner. J’avais enfin compris qu’on était ce qu’on voulait être et que rien n’était une fatalité. J’étais donc prête à reprendre ma vie en main et bien décidée à ne pas mal terminer comme les autres jeunes de mon quartier. Lorsqu’ils restaient cloîtrés chez eux à se droguer ou qu’ils zonaient en bande dans la rue, je passais mon temps dans la bibliothèque à m’instruire. J’avais trouvé ma voie : le droit. J’avais envie d’aider et de rendre justice aux pauvres innocents. La gloire ou la richesse n’avaient et n’ont aujourd’hui encore aucune importance à mes yeux. Je veux juste aider mon prochain et me rendre utile. Cela ne veut pas dire que j’ai oublié mes origines. Je suis et je resterai toujours une fille d’un quartier mal famé de Boston, là où les gens crèvent dans les rues sans que personne ne daigne lever le petit doigt et ne les regarde avec un petit sourire ou une moue. Mais moi je veux faire bouger les choses.
C’est pour cette raison que j’ai décidé d’entrer à Harvard lorsque j’avais quinze ans. Je savais pertinemment que je n’aurais pas les moyens de payer une telle école, alors je me trouvai des petits boulots pour gagner un maximum d’argent à mettre de côté pour mes études. C’est à peu près à cette période où ma mère arrêta de se vendre pour quelques misérables dollars et où elle diminua grandement la boisson. Je retrouvai alors la femme merveilleuse et pleine d’esprit qui m’avait donné la vie. Elle devint serveuse dans un café-bar de notre quartier tandis que je trouvai un job plus ou moins fixe chez Starbucks Coffee, tout en continuant de mon mieux le lycée. Le petit extra qu’il nous restait chaque mois après les dépenses nécessaires était mis à la banque pour m’aider à payer mes années d’études à Harvard.
Bientôt j’envoyai mes lettres de motivation dans les universités que j’avais sélectionnées, tout en ayant d’yeux que pour Harvard. Je fus d’ailleurs appelée pour un entretien dans cette université, à mon plus grand bonheur. Mes capacités et ma créativité leur plurent certainement, car on m’informa peu avant la fin du lycée que j’avais obtenu une bourse pour mes études en droit là-bas. Ce jour fut le plus beau de ma vie. Je suis certaine que mon père, là où il est, est fier de moi.
Aujourd’hui, je suis en deuxième année à Harvard. Je travaille dur pour réussir, mais je suis sûre d’y arriver. Je continue de vivre avec ma mère une vie misérable, mais je n’en ai pas honte et je ne cache mon statut à personne. C’est peut-être pour cette raison qu’on m’évite un peu. Mais je n’en ai rien à faire. J’ai des amis qui m’aiment pour ce que je suis et ça me suffit amplement. Ceux qui ne savent que juger les gens d’après leur apparence ou leur statut social ne valent même pas la peine que l’on s’attarde sur eux. Vivre sa vie comme on l’entend, voilà ma philosophie et personne ne pourra m’en empêcher.

il s'agit de répondre par oui ou par non selon les drogues/substances que consomme le personnage de façon régulière, si ce n'est qu'une consommation exceptionnelle et rare, mettez non. ● tabac : non. ● weed : non. ● shit : non. ● cocaïne : non. ● autres drogues : non ● alcool : non. ● régime : végétarien ● handicap/maladies : elle a été 'muette' de dix à onze/douze ans parce qu'elle était victime de brimades; après quelques séances chez le psychologue, elle a commencé à changer et a décidé qu'elle ne finirait pas comme tous les jeunes de son quartier, qui ont mal tournés.